Le mieux est-il l’ennemi du bien ?
Le mieux est-il l’ennemi du bien ?
En villégiature dans l’Ouest, je découvre cette Une du quotidien régional. Ben voyons !

Alors quoi, on continue de déplacer une tonne de SUV au prétexte que le VAE n’est pas parfaitement vert ?
Toute action de l’homme a un impact sur l’environnement. Comme toute vie a un impact. Pour que ça dure, il faut des systèmes équilibrés. L’humain a déséquilibré la balance au point qu’on vit cinq mois par an à crédit. L’enjeu pour nous est de revenir dans un système en équilibre, durable. C’est-à-dire, ne pas consommer plus que ce que la nature peut reconstituer dans le même temps.
Il n’est pas question -ça n’a aucun sens- d’imaginer une espèce humaine transparente totalement, ne consommant rien. Ça, c’est ce que les adeptes de la croissance verte essayent de nous vendre pour ne rien changer. C’est hélas impossible
Allez vers un monde durable, vu d’où on part, ça nécessite une baisse drastique de notre consommation de planète, notamment dans le domaine de l’énergie. Dans ce cadre-là, le VAE est beaucoup plus proche de la solution que la voiture. En attendant que le monde soit réorganisé pour qu’on n’ait plus besoin de se déplacer « loin » pour un oui ou pour un non, en attendant que l’être humain ait retrouvé des capacités physiques qui lui permettent de ne plus consommer d’énergie autre que celle de ses muscles pour les petits déplacements qui resteront, le VAE, c’est beaucoup mieux que la voiture, le Vélo-cargo à assistance, c’est mieux que la camionnette. Tout déplacement de moins de 10 km peut se faire ainsi, ce qui représente 80% des déplacements du quotidien.
Avec des Une comme celle-là, qui encourage à ne rien changer, on risque de se retrouver face au mur que nous décrit le GIEC, on risque de devoir faire brutalement un saut dans l’impensable.